dimanche 17 décembre 2017

Noël - 7 jours !

Allez, grâce au e-commerce et aux nombreuses boutiques ouvertes aujourd'hui, il n'est pas trop tard. Voici quelques listes d'idées piquées deci delà pour vous aiguiller :
Enfin, pour changer des coffrets maquillage, des parfums, des caleçons et autres "non-idées" à Lyon vous trouverez de beaux cadeaux à tous les prix chez :

dimanche 10 décembre 2017

Les 100 livres qu'il faut avoir lus dans sa vie

Au bureau j'ai un chouette groupe de collègues avec qui on enchaine les blagues potaches, les contrepèteries mais aussi des moments culturels autour de la mythologie, de l'histoire des civilisations, de la religion ou de la lecture...

Il y a peu, l'un d'entre nous est tombé sur la liste des 100 livres qu'il faut avoir lus et cette liste nous a captivés !

On a discuté, on a débattu, on a fait la liste de ceux que nous avions lu ou non et nous nous en sommes prêtés. Voilà comment j'ai hérité de "Pêcheur d'Islande", de Pierre Loti que je connaissais pas du tout et que je n'aurais probablement jamais lu. Officier de marine et romancier, en 1886 Pierre Loti évoque la vie des marins bretons qui partent pêcher en Islande laissant leur famille de longs mois au risque de ne pas revenir, happés par la mer du Nord.

Si l'amour est présent dans ce roman, c'est la mer qui dirige le quotidien des pêcheurs comme de leurs familles, pourvoyeuse de vie ou de mort. Le texte est bien écrit, les descriptions sont sobres et empreintes de sensibilité, j'ai apprécié ce voyage et le calme qui émane de ce récit: bonne surprise :-)

J'ai essayé de retrouver la liste dont nous étions partis pour la partager avec vous, en vain. Il en existe toutefois de nombreuses pour vous inspirer !
Pecheur d'Island

dimanche 3 décembre 2017

L'important n'est pas la chute ...

Mais l'atterrissage. (Mathieu Kassovitz)

J'ai reçu en cadeau d'anniversaire un baptême de chute libre en soufflerie !
Je m'y rends avec la délicieuse personne qui m'a gâtée sans vraiment savoir ce qui nous attend.

Une fois sur place on s'installe pour patienter face à la soufflerie dans laquelle on voit les premiers sauts. De prime abord ça ne semble pas simple, les personnes bougent très peu et le moniteur tourne autour pour les éloigner des parois, les tenir, redresser les positions ... doucement mais surement l'appréhension nous gagne.

Le moniteur arrive et emmène le groupe en salle de briefing pour nous expliquer ce qui va se passer et nous donner les instructions, les codes pour communiquer dans la soufflerie, puis nos combinaisons, lunettes, casques, bouchons d'oreille. Après 15 minutes, nous partons vers la veine.

Nous avons eu droit chacune à 2 sauts d'une minute. Ça peut sembler court mais c'est bien assez long pour débuter ! A 140 - 160 km/heure, la pression de l'air rend nos mouvements difficiles et il faut rester attentif pour suivre les instructions du moniteur. Lors du deuxième passage, un peu ragaillardies, nous acceptons de monter avec le moniteur en hauteur dans la veine pour mieux ressentir la vitesse et l'effet chute libre: sensations garanties. A la sortie le cœur bat la chamade, les muscles ont bien bossé et l'adrénaline est au top :-)
Le moniteur prend une minute pour nous faire une démo d'acrobaties et figures dans la veine, à grande vitesse et tout en maitrise: c'est bluffant !
Il est déjà temps de rendre le matériel, de recevoir un diplôme de baptême de chute libre et d'échanger avec le moniteur avant de repartir.

Je ne savais pas forcément à quoi m'attendre mais ça a été une belle découverte ! Courageuse mais pas téméraire je ne prétends pas être prête à un saut en parachute mais il faut bien avouer que la sensation de planer comme un oiseau à un côté assez grisant.
Si ça vous tente, faites un saut (ah, ah) sur le site Ifly.

dimanche 26 novembre 2017

Brioche ratée !

Hé oui, la cuisine c'est parfois aussi des ratés, n'ayons pas peur de le dire.
J'assume mon ratage du week-end et je le partage avec vous car il y a toujours quelques chose à apprendre :-D

Désireuse d'utiliser mon sublime Kitchenaid, j'ai voulu tester la recette de mon amie Miss Tchiiif pour réaliser une brioche tressée très gonflée.
La recette demande pas mal d'anticipation pour permettre à la pâte de bien lever (2 fois 8 à 10 heures de repos) donc je démarre samedi midi aux aurores.
Au fur et à mesure de la journée je me rends bien compte que ma pâte ne lève pas du tout ... au final c'est une brioche plate et dense qui sort du four ce matin :-/

Qu'est-ce qui explique cet échec ?

2 éléments: j'ai utilisé de la farine bio que je conserve dans un pot donc autant dire qu'elle devait être fluide et sans grumeaux au lieu d'être la T55 requise...
Ensuite je n'ai pas été très attentive et j'ai utilisé de la levure chimique au lieu de la levure de boulanger sèche. GROSSE ERREUR !! La levure chimique nécessite de la chaleur pour s'activer pleinement ce qui n'est pas le cas de la levure de boulanger qui se nourrit du sucre et du glucose contenu dans la farine pour agir.
Autant dire qu'avec des temps de pause si longs j'ai complétement perdu l'action de la levure avant de l'exposer à la chaleur.

Voilà de quoi se coucher moins bête ce soir ... je vous donne la recette de Miss Tchiiif pour vous lancer à votre tour: Brioche trèèèèèès gonflée

dimanche 19 novembre 2017

Quelques jours à Nice (2/2)

Après avoir esquissé les possibles balades et visites culturelles de la ville, je partage quelques infos pratiques.

Où loger à Nice ?

L'offre hôtelière est très large à Nice, il y en a pour tous les prix et dans tous les quartiers.
J'ai choisi la Villa Otero dans le quartier des musiciens proche de la gare.
Ce n'est pas le plus central pour visiter la ville mais l’hôtel est si beau que j'ai craqué ! Dans une ancienne maison bourgeoise à la décoration années 20 canon, chambre confortable (lit king size) et accueil attentionné. C'est un hôtel "Happy culture" donc un goûter est proposé à tous les convives entre 14h et 18h avec gâteaux et citronnades !

Que mange-t-on à Nice ?

On trouve de tout à Nice !
Pour moi l'incontournable c'est d'aller manger chez René Socca dans le Vieux Nice (3, rue Malherti). On fait la queue dans la rue (pendant un long moment l'été) et on choisit parmi les petits farcis, les beignets de sardines, de cébettes ou de fleurs de courgettes, la pissaladière, les sardines grillés, la socca, la tarte aux blettes sucrée, etc..
A mon avis le best-of c'est socca / beignets de cebettes / beignets de fleurs de courgettes. Pas diet mais si bon :-D Vous ne connaissez pas la socca ? une grande galette à base de farine de pois chiches cuite au feu de bois: delicious !!!
Une fois servi et les assiettes en mains vous cherchez une table libre dans la rue, que normalement vous partagerez avec d'autres gourmands.

On peut déjeuner d'un bento chez YuyuBento (27 rue Tonduti de l'Escarène) ou bien au Workhouse Café (64 boulevard Risso).
Le soir les tapas d'El Merkado vous tendent les bras sur la grande terrasse de la rue St François de Paule. Dans le quartier des musiciens vous pourrez aussi déguster des planches apéritives et de bonnes assiettes (saumon fumé, rillettes de thon) au bar Le Tono (18 avenue Georges Clémenceau) qui propose de bons vins sur une terrasse calme.
Pour l'apéritif le spot "waouh" c'est Le Plongeoir, 60 boulevard Franck Pilatte qui n'est autre qu'une avancée sur la mer... de quoi se remémorer Brice de Nice attendant la vague :-)

Je finis par l'incontournable des vacances: la glace !
Fenocchio est le glacier réputé de Nice avec une centaine de parfums de glaces et de sorbets artisanaux qu'on déguste sur la jolie place Rossetti du Vieux Nice.
Désormais on parle aussi du voisin Gelateria Azzurro(1 rue Sainte Réparate) qui propose de bonnes glaces dans un délicieux cornet fait maison, un peu moins chères que son concurrent et moins d'attente.

A vous de tester et de juger !

dimanche 5 novembre 2017

Les chaussures italiennes

Sur une île isolée et enneigée de Suède, alors qu'il prend son bain quotidien dans un trou de glace Fredrik voit sa solitude rompue par l'arrivée d'une silhouette. Cette intrusion est le début d'un voyage dans le passé mais aussi d'un road-trip scandinave à travers la neige, la forêt, les lacs, les cabanes et une histoire inachevée.

L'ancien ermite se retrouve soudainement entouré de femmes, face aux choix et erreurs qu'il a fait des décennies auparavant et il affronte finalement tout ce qu'il a fui et qui l'a amené sur son île.
L'histoire de ce robinson suédois offre une réflexion sur la vie, la mort, la solitude. C'est un récit simple mais qui fonctionne !
Les Chaussures Italiennes

dimanche 29 octobre 2017

Quelques jours à Nice (1/2)

Cet été, après les travaux à la maison, pas de grandes vacances pour nous mais un périple dans le sud entre Arles (j'en parle içi) et Nice, ville que j'arpente de temps à autre depuis maintenant une vingtaine d'années.
Nice est une ville particulière car il s'agit d'une grande ville au bord de l'eau avec des couleurs d'Italie et une identité bien marquée. Si on apprécie de flâner sur la promenade des anglais, le patrimoine historique et culturel de la ville n'est pas négligeable.

Que faire à Nice ?

- une balade: on monte à pieds (oui oui) à la colline du château pour avoir une vue époustouflante sur la ville, la mer, le port et les alentours. Une jolie cascade et un grand parc vous attendent en haut pour vous rafraichir. Je conseille de partir de la vieille ville, a proximité de la place St François (beaux étals du marché aux poissons) se trouvent des escaliers qui vous emmènent assez facilement en haut de la colline.
- un marché: celui du cours Saleya. L'animé marché aux primeurs et aux fleurs incite à flâner parmi les étals et à s'émerveiller des fleurs qui s'épanouissent sous ce climat clément.
- une expo: à la Galerie Lympia l'ancien bagne du port récemment réhabilité en lieu d'expo. Par chance j'ai vu "Giacometti, l’œuvre ultime": une merveille !
- un musée: le MAMAC (Musée d'Art Moderne et D'art Contemporain) qui dévoile une collection assez récente (de 1950 à aujourd'hui) notamment les œuvres d'Yves Klein et de Niki de Saint Phalle.
Je garde sous le coude les visites du musée Matisse, du musée Chagall et du palais Lascaris pour une prochaine fois.

Que faire aux alentours ?

Entre les plages et l'arrière-pays il y a tant à faire aux alentours de Nice.
Durant ce séjour nous avons été à St Paul de Vence pour visiter la Fondation Maeght. L'entrée est chère (15€/personne) mais j'avais vraiment envie d’arpenter le jardin planté d’œuvres, de visiter ce lieu années 60 à l'architecture atypique avec une chapelle de poche. Georges Braque, Joan Miro, Giacometti, Chagall ... je n'ai pas été déçue.
Nous avons ensuite trouvé le calme et la fraicheur dans le village médiéval de Tourettes-Sur-Loup. Au détour de ruelles et de passages voutés, la "Cité des violettes" est une halte agréable pour déambuler et s'installer en terrasse pour boire un verre.

Du côté du Cap d'Ail se cache un très joli sentier littoral plutôt facile car plat. Durant plusieurs kilomètres on longe le bord de mer et on admire de magnifiques villas et jardins surplombant la mer ainsi qu'une flore exotique. Si on ne souhaite pas marcher longtemps on peut n'en faire qu'une partie depuis la Pointe des douaniers par exemple.

Le joyau découvert est le village médiéval d' Eze littéralement accroché à un éperon rocheux et surplombant le littoral. Ça grimpe sec pour découvrir ce village et son magnifique et incroyable jardin exotique qui regorge de succulentes, de statues, de plantes méditerranéennes, de lieux propices à la contemplation d'un panorama unique. Mon coup de cœur de cette session niçoise !
Et on ne fait pas de shopping ? Ben si on peut aller au nouveau centre commercial Polygone Riviera à Cagnes-Sur-Mer et trouver son bonheur parmi les nombreuses enseignes et restaurants rassemblés dans différents quartiers.
Mon conseil ? Les boutiques qu'on n'a pas à Lyon ! Cos, & Other Stories, Grand playground, le restaurant asiatique Mao Tsumy et le bar à jus Joe & The Juice pour reprendre des forces. Étonnant cet immense centre commercial en plein air planté d’oeuvres d'art contemporain !

dimanche 22 octobre 2017

Mon osso bucco à la milanaise

Ça faisait un p'tit moment que j'en avais envie, je me suis lancée: ossu bucco à la milanaise et ses tagliatelles fraîches, un vrai régal !
Je boudais la recette en raison du temps de cuisson prohibitif (3h !) mais une nouvelle recette à la cocotte m'a réconciliée avec ce classique de la cuisine italienne. Liste des courses pour 4 personnes:
Préparation : 12 minutes
Cuisson : 18 minutes

ingrédients
4 tranches de jarret de veau
2 oignons + 1 gousse d' ail
4 tomates ou 1 petite boîte de tomates pelées
20 cl vin blanc
3 cuillères à soupe d' huile d'olive, sel, poivre
30 cl bouillon de volaille
Je débute en hachant finement les oignons et l'ail et en assaisonnant la viande.
Dans la cocotte, je verse l'huile et fais colorer la viande avant d'ajouter les oignons et laisser dorer.
J'ajoute les tomates, l'ail, je verse le vin blanc, le bouillon de volaille, j'assaisonne et je ferme la cocotte.
Dès que la vapeur s'échappe, je baisse le feu et je laisse cuire 18 minutes.
Quelques minutes avant la fin je fais cuire les tagliatelles fraîches al dente.
Je dresse les assiettes avec l'osso bucco et sa sauce et les tagliatelles proposées avec du parmesan râpé.

Buon appetito !
Osso Bucco

dimanche 15 octobre 2017

Où boire un verre de vin à Lyon ?

Récemment on m'a demandé conseil pour choisir un bar à vins. J'ai donné quelques adresses, puis je me suis dit que ça pouvait aussi vous intéresser :-D
  • Le troquet des sens, 34 rue des remparts d'Ainay, Lyon 2. Une carte intéressante de vins avec pas mal de bio et de bonnes planches aux produits variés (avec du jambon à la truffe !!!!)
  • L'ange di vin, 13 rue de la monnaie, Lyon 2. Joli bar à vins qui propose un grand choix de vins pour tous les goûts et toutes les bourses. On peut grignoter de la charcuterie et du fromage mais aussi commander un petit plat comme un os a moelle (le kiff), des ravioles, ou des produits frais.
  • Mademoiselle Rêve, 215 rue Vendôme, Lyon 3. Dans un cadre plus bohème et souvent bondé, l'accueil est agréable et les planches proposées également !
  • Le café des mauvais garçons, 2 place du petit collège, Lyon 5. Une fois n'est pas coutume, pas de planches à partager dans ce bar atypique mais quelques plats très réussis: burrata qui prend son bain, camembert rôti, tartare thaï... on arrive quand même à partager !
  • Wee- An, 7 rue de la Part-Dieu, Lyon 3. Une carte tellement dense que je ne l'ai jamais lu entièrement, c'est surtout pour l'os à moelle que j'y vais (#lyonnaise)
  • Bonsoir Clara, rue du Chariot d'Or, Lyon 4. Je monte rarement sur la colline mais pour y retrouver des amis je veux bien aller dans ce bistrot à l'ambiance chaleureuse. La carte des vins est plus courte qu'ailleurs mais avec de beaux produits et les petits mets servis sont à la hauteur.
J'en ai testé de nombreux, certains où je ne suis pas allée depuis longtemps (L'harmonie des vins), d'autres où j'ai toujours voulu aller sans l'avoir encore fait (La cave des voyageurs) et d'autres qui m'ont laissé indifférente ... voilà mon top 6 dans le désordre !
Et vous, quelles sont vos adresses préférées ?
Ou boire à Lyon

samedi 30 septembre 2017

Big Little Lies

Tirée d'un roman, voici une série au format particulier: 1 seule saison, 7 épisodes, nada mas !
Parfait pour ne pas s'embarquer dans une histoire qui durera x saisons ... mais finalement j'ai tellement accroché que c'était presque un peu court :-D
Sur les conseils d'une amie et sans en avoir entendu parler je me suis lancée dans cette série HBO au casting bien spécial: Nicole Kidman, Reese Whiterspoon, Zoé Kravitz, ... Des stars féminines du cinéma à la différence des hommes de la série, ce qui rétrospectivement en disait déjà beaucoup sur les intentions de cette série et le message principal.

C'est la rentrée scolaire dans la ville paisible de Monterey et trois femmes se rencontrent. Leurs situations sont différentes mais des liens se tissent pendant que les parents d'élèves se bagarrent pour résoudre une histoire de harcèlement. Derrière les belles apparences on découvre les douleurs et les fêlures de chaque personnage tandis que que les secrets et rumeurs vont bon train.
Grâce aux flashbacks on comprend dès le début que les personnages sont auditionnés dans le cadre d'une enquête pour meurtre, mais qui est mort ?

Je me suis fourvoyée dès le début sur l'identité du macchabée, me suis laissée prendre par le traitement minutieux des protagonistes, ai observé les déferlements de violence de tout ordre, bref: j'ai dévoré les 7 épisodes ...

En attendant de vous lancer dans cette mini-série, écoutez le générique de Michael Kiwanuka "Cold little heart".
Big Little Lies

dimanche 24 septembre 2017

L'amie prodigieuse

Je me suis mise à ce roman avec un temps de retard puisque la "folie Ferrante" a débuté l'an passé mais en me disant que c'était une bonne lecture de vacances.

En Italie dans un quartier pauvre de Naples deux petites filles à la tête bien faite deviennent amies malgré des caractères très différents. Elena et Lila grandissent, l'une se lance les études, l'autre décide de travailler dans la cordonnerie familiale. Leurs chemins s'éloignent sans jamais se séparer, leur amitié est faite d'admiration comme de rivalité.
L'histoire se passe à la fin des années 50, sous le poids de la tradition et l'étau de la pauvreté, sous le regard des voisins et a proximité de la mafia. Quelque chose bouillonne comme le voisin Vésuve et les haines ancestrales sont prêtes à rejaillir et renverser le destin des deux amies.

En lisant ce livre on pénètre une saga, un roman fleuve dont on sait qu'il pourra nous occuper longtemps mais sans y apporter plus d' intérêt que le feuilleton de l'été. Cela peut paraitre dur mais c'est mon ressenti. J'ai bien sûr beaucoup pensé au le livre "D'acier" de Silvia Avallone que j'ai adoré et qui raconte aussi l'histoire de deux jeunes filles dans un quartier pauvre de Naples - j'en parle ici.

Je me suis mise à ce roman sans vraiment savoir qu'il y a avait déjà trois tomes et un quatrième à paraitre mais dans l'immédiat je n'ai pas envie d'aller plus loin, même si la fin de ce 1er tome appelle indubitablement la suite.
Amie Prodigieuse

dimanche 17 septembre 2017

Les produits Body Shop

Voilà une marque qui lutte depuis 30 ans POUR le commerce équitable et CONTRE les tests sur les animaux et qui propose des produits 100% végétariens dont on entend finalement peu parler.
Ado j'ai eu ma période White Musk et produits Hemp ... a long time ago ! J'y suis récemment retournée pour tester le gamme "Seaweed" à base d'algues minérales d'Irlande.

J'ai été surprise par la diversité des produits proposés pour tous les types de peaux, difficile de ne pas vouloir tester plein de produits ! Je me suis concentrée sur mon but (loin de moi les beurres corporels aux parfums démoniaques et irrésistibles) et me voilà avec une nouvelle routine beauté. Après plusieurs semaines d'essai, je suis convaincue par le gel nettoyant, le tonique rééquilibrant, l'exfoliant et le masque. Moins emballée par le gel crème rééquilibrant (jour) et le gel de nuit rééquilibrant qui assèchent un peu ma peau et laissent une sensation de tiraillement sur mes joues. Je n'ai pas dit mon dernier mot et après l'été (brillance maximale), j'ai repris la routine avec un soin de nuit plus hydratant: la crème de nuit nourrissante à la vitamine E (elle sent bon). Je dois admettre que le mix gel rééquilibrant de jour Seaweed et la crème de nuit nourrissante à la vitamine E fonctionne assez bien: moins de brillance et de tiraillements ! Comme quoi on peut trouver de bons mix entre les différentes gammes.

En échantillons j'ai eu des masques experts à tester (sans parabène, sans paraffine, sans silicone): charbon de l'Himalaya, rose d'Angleterre et miel d’Éthiopie mais il y aussi l'açai d'Amazonie et le Ginseng de Chine.

Et si on renouait avec une marque qui propose d' Enrichir sans exploiter, qui promeut les échanges équitables et qui restaure 1 mètre carré de forêt à chacun de vos achats (entre autres actions ....) ?? Faites un tour sur www.thebodyshop.com.
(En ce moment bénéficiez de 10 € de remise dès 30 € d'achat avec le code BOUNCE10 - hors points rouges)

dimanche 10 septembre 2017

La vie de Simone

Grâce à un bel article dédié à Simone Veil dans ELLE cet été, je me suis rendue compte que je ne savais pas grand chose de cette dame disparue récemment.

Je me suis procurée son autobiographie rédigée il y a 10 ans pour connaitre la vie de cette femme d'engagement et de convictions qui a tant œuvré pour le droit des femmes.

La 1ère partie du livre dédiée à sa famille, son enfance puis le drame de sa déportation est évidemment très touchante. Ensuite il y a le retour à la liberté, l'entrée à Sciences Po, la rencontre de son mari et la naissance des enfants. Magistrate, elle devient ministre, députée européenne puis présidente du parlement européen avant d'intégrer le conseil constitutionnel.

En parallèle elle aura des engagements personnels et publiques dans différentes associations. Si elle ne le dit pas clairement, c'est sans doute sa vie de famille qui a le plus pâtit de cette frénésie d'évolution et de responsabilités.
Lucide sur le fait qu'on la sollicite parfois uniquement parce-qu'elle est une femme et qu'il en manque dans telle ou telle instance, elle prendra à cœur de réussir et de montrer sa compétence pour prouver que le choix d'une femme est bien plus qu'une question de quota. On est alors bien loin des questions de parité, toujours d'actualité. La seconde partie du livre qui relate sa vie politique, notamment son épisode européen, m'a moins plu car les batailles politiciennes ne m'intéressent guère.

De 1920 à 2007 c'est plus qu'une vie que Simone nous raconte puisque c'est aussi l'histoire et l'évolution de la société. La vie de Simone Veil a été faite de drames, de séparations douloureuses (notamment le décès de sa mère en déportation dont elle ne s'est jamais remise, puis bien d'autres disparitions ...) mais elle est exemplaire et inspirante sur bien des points.

"Une vie" est l'histoire personnelle d'une survivante dont le numéro tatoué sur le bras gauche a fait naitre une force et une énergie qu'elle a dédié à la justice, aux femmes, à l'Europe et à la mémoire de la Shoah.

Merci Madame Veil.

dimanche 3 septembre 2017

Happy 2 ans le blog !!

Le blog a 2 ans et cet anniversaire coïncide avec le 100ème article publié :-D
Merci à vous qui me lisez, vos conseils et avis sont les bienvenus pour continuer l'aventure ... le blog prépare sa mue, affaire à suivre !

dimanche 27 août 2017

Les rencontres photographiques d'Arles

Cela faisait quelques années que je voulais découvrir cet événement, ça y est j'ai profité des vacances pour y aller ! Et je peux déjà dire que j'y retournerai tant j'ai apprécié ces rencontres mais aussi la mignonne ville d'Arles qu'on parcourt à pieds pour passer d'un lieu d'expo à l'autre.

Cette 48ème édition met l'Amérique du sud à l'honneur aux côtés d'autres thématiques : désordres du monde, l'expérience du territoire, je vous écris d'un pays lointain,...
Pour cette grande première pendant 2 jours j'ai décidé d'en faire un maximum parmi les 40 expos photos proposées et je vous livre le palmarès de ce qui m'a plu ... en sachant bien que c'est très subjectif :-)

Parc des ateliers (site industriel magnifique) / Magasin électrique:
- Mathieu Asselin "Monsanto: une enquête photographique"
- Karlheinz Weinsberger "Swiss rebels"
Parc des ateliers / Atelier mécanique:
- Paz Errazuriz et sa vision du Chili
- Silin Liu "I'm everywhere"
- Carlos Ayesta et Guillaume Bression "Fukushima exclusion zone 2011-2016"
Coup de cœur pour "Visible world": 3000 photos de petit format disposées sur une table lumineuse de 31 mètres de long qui nous offrent un tour du monde miniature.
Croisière / Chiringuito: la vache et l'orchidée (expo colorée et en musique)
Salle Henri Comte : Joël Meyerowitz (cf photo en haut de page)
Chapelle St Martin de Méjean: La vuelta (le 1er niveau car le second est trop orienté conflits armés et milices en forêt à mon goût)
Église des frères prêcheurs: Michael Wolf et son regard porté sur les grandes métropoles.
Au couvent St Césaire nous avons profité du VR Arles Festival: choisir parmi les 20 films de réalité virtuelle proposés n'était pas évident mais nous avons pu en voir 3 dont "Dreams of O" du Cirque du Soleil et "Dear Angelica", un film peint à la main qui se déploie à 360°.
Les expos sont de taille très différentes: le magnifique "Parc des ateliers" regroupe plus de 20 expos alors que la salle Henri Comte n'en compte qu'une avec peu d’œuvres ... difficile d'estimer le temps qu'on va passer dans un site, il faut vraiment y aller au feeling.

Certes l'événement n'est pas donné (36€ par personne pour l'accès à tous les sites, 26€ pour un pass journée en achetant sur internet, les tarifs sont plus élevés sur place ) mais il permet de voir des photos d'artistes du monde entier sur des thèmes très variés.
Certains sites sont en accès libre (j'en ai dénombré 4 mais je n'ai pas tout fait) et il y a quelques visites guidées proposées. Allez voir sur le site des Rencontres Photographiques d'Arles, l'événement dure jusqu'à fin septembre.
En ce qui concerne Arles, la ville est toute petite et charmante et les gens sont particulièrement accueillants et agréables (on est bien loin de certaines villes du Sud de la France...).
Au-delà des arènes à voir voici quelques adresses testées:
- le petit déjeuner au Café Factory République où l'accueil est chaleureux même à 11h du matin (café Nespresso + viennoiserie ou tartine de pain pour 3€) 35 rue de la République, Arles.
- une glace artisanale et/ou un jus de fruits frais pressés chez Fraicheur & délices qui jouit d'une terrasse calme et à l'ombre devant l'espace Van Gogh. 6 place Felix Rey, Arles
- une grande salade ou un sandwich à l'huile d'olive délicieuse avec des vins bio locaux chez Fad'oli. Le concept est étrange car propose salades et sushis mais il a du succès ! 46 rue des Arènes, Arles.
- une bière au Paddy Mullins, le pub irlandais local ! 5 boulevard George Clémenceau, Arles.

dimanche 6 août 2017

Vive les vacances !

Voilà le meilleur moment de l'année: les vacances d'été !
On déconnecte et on se fait plaisir. De belles balades, de chouettes lectures, de beaux moments d'amitié et en famille ... prendre le temps de faire ce qu'on ne fait jamais et surtout prendre le temps de ne rien faire et vivre le moment présent.
Pour nous ce sera des travaux à la maison et des travaux sur le blog mais chut, ce sera la surprise de la rentrée :-)
Bel été à tous

dimanche 30 juillet 2017

Activité d'été, j'ai testé le paddle fitness

Le club où je pratique le pilates (j'en parle içi) propose cet été un cours de Paddle Fitness sur un lac voisin. Ni une, ni deux, j'entraine une copine et on se lance !
On enfile un gilet de sauvetage (on oublie la combi pendant la canicule, hein) et on nous remet un paddle et une pagaie. Je trouve d'abord l'équilibre à genoux, je me familiarise avec la pagaie, écoute les conseils du moniteur et au bout d'un moment je me mets debout. Bon, soyons clairs, le paddle est une planche assez large mais plus dure à stabiliser que je le pensais. Mes jambes tremblent, j'ai des crampes sous les pieds, la trouille de tomber à l'eau mais je tiens bon. Je pense à mes abdos et mes muscles qui travaillent dans un joli cadre puisque le soleil décline, que nous sommes entourés de petits bateaux, de cygnes et de jolis oiseaux dans le ciel. Et là, le moniteur nous invite à débuter quelques exercices !??! Diantre, j'avais oublié qu'il y avait le terme "fitness" dans l'activité. Honnêtement pour une première fois le combat pour rester debout et naviguer en étant moins crispé aurait été suffisant. Mais je me lance et fais l'équivalent de squats en créant des vagues de chaque côté du paddle. Ça dure, ça dure, je galère et quand enfin le moniteur annonce que c'est fini ... ne me demandez pas comment... je passe à l'eau :-D
L'eau est bonne, presque trop chaude mais ce bain forcé n'est pas désagréable sauf qu'il faut maintenant remonter sur le paddle: nouvelle épreuve.
Ensuite on repasse à genoux pour faire des exercices de musculation des fessiers, des bras et des abdos. Heureusement que personne n'a d'appareil photo car ce n'était pas aussi jojo que toutes les dindes d'Instagram qui font de magnifiques postures de yoga sur un paddle. J'aimerai bien voir le making-off, tiens...
Pendant les exercices on a bien dérivé et on est quasiment revenus à la base. S'il est temps de s'étirer le gentil moniteur nous prévient: ça ne suffira pas à éviter les courbatures.
Qu'il avait raison ! Dès le lendemain j'ai les cuisses douloureuses et du mal à marcher avec des talons. La douleur s'estompe au bout de 3 jours et finalement je suis bien contente de cette nouvelle expérience !
Et vous, c'est quoi votre expérience de l'été ??
Où pratiquer a proximité de Lyon ? Au Glisscenter de Meyzieu

dimanche 23 juillet 2017

No et moi

En triant des livres que nous avons donnés à Emmaüs, je suis tombée sur celui-ci que je n'ai jamais lu. Deux jeunes filles se rencontrent et sortent de leur isolement: Lou qui vit à côté de ses parents, centrés sur le deuil d'un enfant et No qui vit dans la rue, en marge de la société.

De deux solitudes une relation nait, faite de soutien, de compréhension et d'amitié sincère. L'arrivée de No dans la famille de Lou aidera sa mère à sortir de la dépression et à reprendre contact avec la réalité. Lou trouvera une raison d'être à travers l'aide apportée à No et cette dernière trouvera un foyer, un lieu de repos qui lui permettra de reprendre place dans la société grâce à l'attention portée et un travail. Malheureusement cela ne suffira pas à faire de l'histoire un conte de fées ...

Ce roman met en lumière avec pudeur et délicatesse un sujet dont la littérature fait peu état: la vie des femmes dans la rue et les horreurs auxquelles elles sont confrontées. La plume De Vigan se lit aisément et c'est encore une fois un bon moment de lecture.

samedi 8 juillet 2017

Le panier de l'été

Cette semaine je me suis prêtée à l'exercice du cadeau de départ d'une étudiante qui a travaillé pour nous pendant 2 ans et qui nous a ravi sur tous les plans. Pour la gâter nous avons eu un beau budget et aidée de deux collègues nous avons préparé ... le panier de l'été !

Dans ce joli panier à pompons (Etincelle), nous avons glissé:
- un bracelet Hipanema
- une serviette à pompons fluo (Absolument Maison)
- des tongs à paillettes (Ipanema)
- une pochette rigolote avec des produits Nuxe, Clarins et Peggy Sage
- une bouteille de rosé

Elle a aussi eu droit à une carte cadeau pour choisir des chaussures, un sac, des lunettes de soleil, un chapeau ou tout autre cadeau de ses rêves !
J'ai pris beaucoup de plaisir à préparer cette surprise et encore plus de voir qu'elle a fait mouche :-) Bonnes vacances Manon...

dimanche 25 juin 2017

Petit pays

Le Burundi est un petit pays d'Afrique bordé par le Rwanda, la Tanzanie, le Congo.
Né d'une mère Rwandaise et d'un père Français, Gabriel, 10 ans, y vit avec sa famille, ses domestiques, ses amis dans un quartier d'expatriés. Les enfants jouent dans l'impasse, volent des mangues aux voisins, se baignent dans la rivière.
Au fur et à mesure du récit joyeux une tension apparait et grandit, une ombre s'étend: "On vivait sur l'axe du grand rift, à l'endroit même où l'Afrique se fracture."
La fracture se produit lorsque la guerre éclate de nouveau dans le pays et c'est à travers les yeux de Gabriel et le chamboulement de son monde qu'on assiste à l'horreur du génocide. Les jeux d'enfants sont remplacés par des soldats armés, des machettes, des engagements pris et finalement la fuite dans un pays en paix en laissant derrière soi sa maman: "Le génocide est une marée noire, ceux qui ne s'y sont pas noyés sont mazoutés à vie."
Transportée par les odeurs et couleurs de l'Afrique, j'ai dévoré ce premier roman fort et sensible à la fois qui réussit à raconter l’indicible. En quelques pages, on assiste au passage forcé de l'enfance naïve et légère à l'âge adulte, mais aussi à la découverte de la lecture et du pouvoir d'évasion qu'offre les mots et les histoires.

Également compositeur et interprète, Gaël Faye nous raconte son petit pays en chanson: içi !

dimanche 18 juin 2017

Le clafoutis aux cerises de ma grand-mère

Voilà une recette simple et délicieuse en cette saison: un clafoutis !
J'adore manger les cerises à la main mais quand j'en ai trop, je les congèle puis m'en sers pour de délicieux clafoutis. Pour un plat à tarte de 25 cm de diamètre, 500 g de cerises conviennent.

Préparation : 10 minutes
Cuisson : 40 minutes

ingrédients
2 œufs entiers + 1 jaune
1 grosse cuillère de farine
125 g de sucre en poudre + 1 c à soupe pour le moule
20g de crème fraiche liquide
1 noix de beurre pour le moule
Préchauffez le four à 170°C, beurrez un moule et saupoudrez le fond de sucre.
Dans une terrine battez au fouet les œufs, le sucre puis versez la farine, la crème fraiche et mélangez bien.
Passez les cerises sous l'eau, égouttez-les, dénoyautez-les et disposez-les dans le fond du plat.
Versez la préparation sur les cerises puis enfournez jusqu'à ce que le clafoutis soit pris (40 minutes). Recouvrir d'aluminium s'il colore trop.

Sorti du four ou bien frais: régalez-vous !

Alors oui, je dénoyaute les cerises, je sais que certains préfèrent les conserver pour plus de goût ... chacun son école :-)

dimanche 11 juin 2017

Le restaurant de l'amour retrouvé

Je lis rarement jamais de livres japonais mais on me prête ce roman et je l'apprécie !
De retour dans sa campagne japonaise après une rupture, notre héroïne privée de voix se lance dans la cuisine en ouvrant un modeste restaurant dans son village.

Pour y réserver une table, les clients doivent d'abord s'entretenir avec elle afin qu'elle confectionne sur-mesure le repas adapté à ses hôtes: "Je suis quelqu'un d'entier et je ne peux cuisiner que pour les gens que j'aime bien". Rinco parle aux légumes pour les comprendre, savoir comment les préparer harmonieusement, comment les assembler. Chez elle on dine lentement, on apprécie les saveurs, le moment passé à table et on reprend goût à la vie. A l'image de la dégustation, c'est une lecture lente qui apaise, qui livre quelques traditions japonaises et qui nous donne à contempler les paysages et les portraits des habitants de ce village.

Au-delà de réussir dans son entreprise, Rinco apprendra beaucoup sur sa mère, sur les secrets de sa naissance et sur l'amour...

lundi 5 juin 2017

Le Panama

Pourquoi le Panama ? Et pourquoi pas le Panama, d'abord !

C'est vrai, on parle beaucoup de l'Amérique du Sud mais peu de l'Amérique Centrale.
Pourtant le Panama est un pays surprenant...

D'abord il y a Panama City, une capitale de contraste entre la modernité des buildings (étroits mais très hauts) et le charme préservé de la vieille ville (Casco Viejo), qui peut rappeler la Havane ou Bahia. On sillonne de long en large ce joli quartier bien restauré et on découvre de belles églises, d'anciens palais et de jolies places.
En quelques minutes de route on peut aller voir le fameux canal de Panama et les écluses de Miraflores, dont le centre pour visiteurs (15$ l'entrée) permet de découvrir son histoire, son utilité et ses évolutions récentes. Environ 35 bateaux y passent par jour mais attention entre 11h et 15h il peut ne pas y avoir un seul bateau pour franchir les écluses.

On va se promener sur le Causeway pour admirer la ville depuis les petites iles proches reliées par une seule route qui passe devant le musée coloré de la biodiversité, à côté du pont des Amériques qui débute le canal côté Pacifique.

La balade sur l'Avenida Balboa depuis la ville moderne jusqu'à la vieille ville est agréable le long de la mer et en une heure (par 36° en plein soleil) on rejoint le marché aux poissons où de petites tables vous attendent pour déguster la pêche du jour ou une boisson fraiche.
Pour faire du shopping on trouve de grands malls au nombre hallucinant de magasins mais nous n'avons fait que les traverser puisque l'essentiel à ramener est bel et bien du rhum (les marques locales sont Abuelo ou Panama) et de l'artisanat local ou indiens. Personnellement j'ai craqué pour un chapeau, le fameux Panama, qui, comme son nom ne l'indique pas, est fabriqué en Équateur ! Il est arrivé au Panama durant la construction du canal sur la tête des Équatoriens venus creuser comme bon nombre de populations des pays voisins ou caribéens. Achat utile car il a bien protégé mon visage du soleil ...

L'alimentation est essentiellement constituée de poulet, de poissons (ceviche) et de fruits exotiques excellents (les fruits de la passion du petit-déjeuner, huuummm....). Il y a peu de légumes mais souvent du maïs, des bananes plantains et du manioc.
Côté sécurité, il ne faut pas oublier que le Panama est situé entre la Colombie et le Costa Rica et la drogue comme la prostitution sont bien présentes. La police est visible et on ne se sent pas particulièrement en danger mais il faut être prudent, ne prendre que des taxis officiels sans vitres teintées et ne pas s'aventurer n'importe où une fois la nuit tombée.

En sortant de Panama City, on arrive rapidement dans la nature et sur de belles plages, côté Pacifique ou Caraïbes. Des réserves d'indiens et de nombreux parcs se visitent pour apprécier la faune et la flore locale, toutefois, si vous faites un peu de route vous pourrez aussi observer d'étranges boules poilues accrochées aux arbres: des paresseux !
Côté pratique le Panama c'est:
  • 11 heures de vol depuis Amsterdam
  • une halte à faire en allant au Costa Rica ou en Colombie
  • un pays où la population est agréable et détendue (ne pas être stressé sur les horaires)
  • un pays où on paye en dollars américains (la monnaie locale le Balboa n'existe pas en billets)
  • une destination qui va bientôt cartonner !

dimanche 14 mai 2017

Black coffee

Sur la mythique route 66, un tueur sème les victimes d'un état à l'autre durant plusieurs décennies.
Par hasard, un français qui vient d'abandonner femme et enfants pendant leurs vacances rencontre un homme qui a beaucoup à lui apprendre sur cette histoire et qui le rend écrivain de son récit. Quelques années plus tard une française revient sur la route pour visiter tous les lieux des drames évoqués et retrouver son mari disparu, quitte à se mettre en grand danger.
Les chapitres sont cours et les points de vue se succèdent, tissant lentement mais surement la trame d'une histoire qui nous fait voyager à travers ces paysages légendaires aux ambiances caractéristiques.

Ancienne journaliste, Sophie Loubière sait embarquer le lecteur grâce à un style précis, des personnages attachants et des descriptions justes, sans excès et sans minimalisme.
J'ai beaucoup apprécié ce roman policier qui m'a été offert ... à tel point que je découvre avec joie qu'il existe une suite, je file l'acheter !

dimanche 7 mai 2017

C'est qui le patron ?

Je suis tombée par hasard sur un concept de "consom'acteurs" que j'ai très envie de partager avec vous ! Derrière le nom qui nous interpelle, C'est qui le patron ? est une marque équitable qui permet au consommateur de décider d'un certain nombre de critères d'un produit, jusqu'à son prix.

Pour le premier produit commercialisé il y a quelques mois, une brique de lait, les consommateurs se sont prononcés à travers un questionnaire sur leurs attentes: origine du lait (France), temps de pâturage des vaches (6 mois), alimentation des bêtes hors pâturage (sans OGM et avec Omega3), emballage, rémunération du producteur (convenable + possibilité de se faire remplacer), etc. Chaque élément choisi représente un coût qui sera finalement de 0,99€ pour une brique de lait d'un litre. Certes, un prix supérieur à d'autres (+ 20 ou 30 cents) mais qui reste correct pour un produit responsable qu'on peut acheter en grandes surfaces (Carrefour, Intermarché, Auchan entre autres) et surtout qui permettra à un producteur de se rémunérer.

Hé oui, on oublie souvent de le dire mais de nombreux producteurs vendent leur lait sans pouvoir sortir un salaire à la fin du mois, voire en perdant de l'argent. Qui accepterait une telle situation ? Si on peut mieux consommer en rémunérant justement les producteurs français, banco !
Grâce à cette initiative les producteurs de lait gagnent désormais 41 cts/litre contre 21 cts jusqu'alors. Forcément il reste une marge de progression mais il y a aussi des fabricants, des distributeurs et une société qui gère le projet, cherche les agriculteurs, les partenaires, négocie et promeut ce concept.

La brique de lait vient d'être rejointe en rayons par un jus de pommes et une pizza aux 3 fromages, puis bientôt par du beurre bio, de la compote de pommes et on l'espère, beaucoup d'autres produits.
Vous pouvez retrouver ces produits dans vos supermarchés, ou bien contribuer aux cahiers des charges en ligne sur le site : https://lamarqueduconsommateur.com/

PS: le lait vient de producteurs de l'Ain (#RhoneAlpespower #consommerlocal)

lundi 1 mai 2017

Le musée des Tissus et des Arts décoratifs

Voilà deux musées (oui, ce sont deux musées en un même lieu) que je n'avais jusqu'alors jamais visités et qui sont menacés de fermeture faute de financement.
En cette période propices aux activités extra-professionnelles, je prends le temps d'aller les visiter.

Au sein d'un ancien hôtel particulier lyonnais du XVIIIème siècle (l’hôtel particulier Villeroy) se cache la plus importante collection de textiles du monde, avec deux millions cinq cent mille œuvres (oui, oui !!) d'orient et d'occident.

Ce dont on ne se rend pas forcément compte car les pièces exposées sont beaucoup moins nombreuses, dans une relative pénombre qui d'ailleurs, nuit à la lecture des cartouches (uniquement en français, dommage compte-tenu du nombre de visiteurs étrangers qui s'y promènent).
Des chasubles en soie côtoient un projet de tenture à la gouache ou des tapisseries de laine et soie ainsi que des habits d'époque.

Au 1er étage ce sont des textiles modernes et des usages différents qui sont présentés (maille technique, composants de sous-vêtements, réalisation modernes intégrant des LED par exemple).
Si chaque œuvre (ou presque) présentée est accompagnée d'explications détaillées sur sa réalisation et son usage, j'ai globalement trouvé qu'il manque d'explications génériques, sur les différents styles, les différentes époques et méthodes de production, les matériaux employés. Je pense qu'une visite guidée aurait été bien plus intéressante.

Le musée des arts décoratifs, relativement méconnu est composé de meubles, sièges, pendules, tableaux, porcelaines, faïences, orfèvrerie, vases, instruments de musique, mis en scène dans des pièces reconstituées. Moins sensible à cette forme d'art, je l'ai traversé assez rapidement.

Certes, il y a selon moi des améliorations à apporter aux musées mais il n'en reste pas moins qu'il s'agit d'un précieux témoignage de notre patrimoine soyeux lyonnais, aux compétences techniques et artistiques indéniables.

Le musée des Tissus et des Arts décoratifs, 34 rue de la Charité, Lyon 2ème.
1 billet adulte pour les 2 musées: 10€ - www.mtmad.fr

dimanche 23 avril 2017

Des nouveautés au rayon beauté

Ma VAP' Bien Aimée de Garancia (21€)
Une eau composée de 6 extraits de plantes aux différentes vertus qu'on vaporise sur le visage après son rituel beauté et maquillage et qui offre une protection anti-pollution et anti rayons lumineux des écrans (la fameuse lumière bleue qui ne veut pas du bien à notre peau !). D'un spray assez agréable elle fixe également le maquillage et matifie. Attention il faut bien secouer avant usage sinon gouttelettes blanches garanties. Sans alcool et composée de 98% d'ingrédients d'origine naturelle. Ça ne fait que conforter mon idée sur les produits Garancia dont je parlais déjà içi post.

Multi-active Nuit, Clarins (69€)
Utilisant déjà une crème de jour de cette marque depuis de nombreuses années (je lui fais quelques infidélités mais j'y reviens toujours ...) je me suis laissée tenter par cette crème de nuit qui s'intitule pourtant "crème premières rides revitalisante" ! Ben oui, à un moment donné il faut s'y résoudre ! Outre l'odeur que je trouve agréable, j'ai été bluffée par ce soin car j'ai senti très rapidement une profonde hydratation et une sensation de confort que j'avais perdu ces derniers mois. Une collègue a même remarqué plus d'éclat, ce n'est pas souvent ! Quant à savoir si elle prolonge la jeunesse de ma peau et atténue mes premières rides, seul le futur me le dira.

Lip Glow, Dior (34€)
Ce baume lèvres vanté par ma meilleure amie est surprenant.
Non seulement il hydrate et protège les lèvres, mais surtout il réveille votre carnation pour rosir vos lèvres et légèrement accentuer leur teinte. Ce n'est pas un rouge à lèvres mais un baume universel qui sublime la couleur de votre bouche pour un effet healthy et naturel, tout à fait de saison :-)

Baume lèvres solidaire et savon solidaire, L'Occitane en Provence (5 et 2€)
2 produits de commerce équitable dont 100% des bénéfices sont reversés à des actions soutenues de longue date par la marque.
Le savon au karité est un must que j'aime régulièrement acheter, car on a toujours besoin de savon et si ça peut servir à financer des projets de lutte contre la cécité au Burkina Faso, pourquoi s'en priver ?
Cette année le baume lèvres au karité et à la violette (5€) permet de soutenir des projets d'entreprenariat féminin, ce que fait déjà la marque depuis longtemps, toujours au Burkina Faso.

lundi 17 avril 2017

Chanson douce

"On lui a toujours dit que les enfants n'étaient qu'un bonheur éphémère, une vision furtive, une impatience. Une éternelle métamorphose."
Goncourt 2016, ce second roman de Leïla Slimane n'est pas à mettre entre les mains de parents stressés ou accablés de culpabilité en confiant leurs chérubins à des nounous ...

Dès la 1ère page le drame est installé. L'auteur remonte le fil de l'histoire de ce couple pour revivre l'arrivée des enfants, le besoin de la mère de reprendre une activité professionnelle, le choix de la nounou - si parfaite, si discrète, si efficace, si professionnelle - son rôle indispensable auprès de parents très pris par leur travail et heureux de ce soutien inconditionnel.

Le roman relate fidèlement la vie moderne, la quête d'organisation idéale pour permettre de travailler et de vivre dans de bonnes conditions, la routine du quotidien (métro, boulot, dodo) et les paradoxes que nous nous infligeons.
Le style sec et la narration précise impose rapidement un suspense qui va crescendo, jusqu'au point de rupture, lorsque la folie s'installe, l'impensable se dessine.

dimanche 2 avril 2017

La Sérénissime

Pleine d’à-priori, j'ai longtemps battu froid à Venise, ville de "kiss-kiss" par excellence, de clichés, de touristes asiatiques, de restos attrape-touristes bref, pas envie d'y aller. Mais j'ai écouté attentivement ceux qui y sont allés ces dernières années et comme il n'y a que les imbéciles qui ne changent pas d'avis, j'ai changé d'avis !!!

Me voilà partie pour un week-end prolongé sous un ciel bleu et ensoleillé à souhait.
Puisque Venise est une cité lacustre, depuis l'aéroport l'arrivée en Vaporetto sur le Grand Canal est le premier moment d’émerveillement dont il faut profiter. La balade permet d'observer tranquillement les palais de chaque côté du canal et bien sûr les 2 seuls ponts qui l'enjambent: le Rialto et l'Accademia.
Découvrir Venise c'est se balader le nez en l'air et les yeux grands ouverts, passer de place en place et se laisser porter par l'atmosphère particulière de la ville. Si la ville est un vrai labyrinthe, ce qui est assez étonnant c'est qu'on ne s'y perd pas ! Il arrive qu'on se retrouve dans une impasse ou au bord d'un canal sans pont mais c'est assez rare finalement. Il faut dire qu'en suivant le dédale des rues, on trouve régulièrement sur les murs des indications "Per Rialto", "Per San Marco", ce qui permet de savoir a peu près dans quelle direction on se dirige. En revanche trouver une adresse exacte est un peu plus compliqué, c'est à se demander comment les vénitiens s'y retrouvent :-)

En 3 jours nous avons vu (et revu) la place San Marco et sa surprenante basilique, la Fenice, la Punta della Dogana (malheureusement fermée car en préparation d'une nouvelle expo), le Ca'Rezzonico pour découvrir un palais vénitien de l'intérieur, le Pont des Soupirs, le marché du Rialto. Évidemment le Palais des Doges, la fondation Guggenheim, le musée de l'Academia et les îles nous tendaient les bras mais ce sera pour une prochaine fois !

Si le trajet en Vaporetto est cher (7,50€/personne/trajet), ça vaut le coup de le reprendre pour profiter du Grand Canal de bout en bout (1 heure), assis à l'avant du bateau si vous avez cette chance (peu de places). Nous avons aussi expérimenté, le traghetto, une gondole qui traverse le canal perpendiculairement d'une rive à l'autre quand on se trouve loin des ponts et dans laquelle on reste debout. C'est une courte expérience (une grosse poignée de secondes qui coûte 2€/personne) mais qui met à l'épreuve son sens de l'équilibre ...
Nous avons logé dans le quartier du Cannaregio, quartier authentique où réside encore des familles vénitiennes et assez calme. J'ai beaucoup apprécié le quartier du Dorsoduro qui concentre beaucoup de musées, de palais (notamment le Ca'Rezzonico) et la place Santa Margherita entourée de bars, restaurants et glaciers recommandés.
Malheureusement Venise perd environ 1000 habitants par an intra-muros ce qui pousse les commerces à fermer alors que la ville accueille 28 millions de touristes par an. Une fois la nuit tombée la ville se vide et il n'y a pas vraiment de vie nocturne. Il y a tout de même quelques bars où vous boirez un Spritz ou un Bellini pour prolonger un peu la soirée.
A l'inverse, les restaurants sont légions et proposent sensiblement les mêmes plats. Je vous conseille deux adresses particulièrement bonnes dans le quartier Cannaregio:

- La Bottega ai Promessi Sposi - Calle dell'Oca 4367 Cannaregio dans une petite rue sombre, ce restaurant propose une carte différente chaque jour avec des produits du marché bien préparés. Spaghetti all vongole (aux palourdes) ou seiche à la polenta vous régaleront.

- Osteria Paradiso Perdito - Fondementa della misericordia, 2540 Cannaregio d'apparence extérieure, le restaurant ressemble à une grande taverne bondée et il faudra faire preuve de patience pour obtenir une table tant l'adresse est prisée des vénitiens et ne se réserve pas le week-end. Nous avons savouré une entrée aux fruits de mer et des spaghetti maison préparées directement dans la meule de parmesan... un régal ! Bon vin de la maison et addition raisonnable.
Côté shopping, si vous n'êtes pas sensibles à la verrerie (Murano) ou à la dentelle (Burano), vous pourrez malgré tout vous offrir un sac ou une belle paire de gants en cuir de toutes les couleurs, à motifs ou bien à pois. La qualité des cuirs italiens n'est plus à prouver et les gantiers sont encore bel et bien présents à Venise.

A Venise il est plaisant de regarder les bateaux passer, de se promener à pieds dans une ville sans voiture, de regarder les livreurs manier leurs chariots dans les ruelles étroites, de profiter de la cuisine italienne ... après cette découverte le qualificatif de sérénissime donné à la ville devient une évidence.
Partir mi-mars était une bonne idée puisque la fréquentation était raisonnable, le temps agréable (chaud au soleil mais frais à l'ombre et le soir, gare à l'humidité omniprésente). Venise coûte un peu plus chère que d'autres villes italiennes, mais la magie opère !

dimanche 19 mars 2017

Blinis maison au saumon

Rassurez-vous cette recette est assez rapide ! Le plus long est de faire cuire les blinis, mais pour cela aussi ont peut ruser en en faisant plusieurs simultanément dans une grande poêle.

Préparation : 15 minutes

ingrédients
100g de farine de sarrasin
1 œuf + 2 blancs d’œuf
13 cl de lait demi-écrémé
4 tranches de saumon fumé
2 pincées de sel

sauce
1 cuillère à soupe de jus de citron
2 cuillères à soupe d'aneth ciselé
150 g de fromage blanc

Mélangez au fouet la farine tamisée et l’œuf, ajoutez le lait et le sel.
Montez les blancs d’œuf fermes en neige avec une pincée de sel puis incorporez à la pâte.
Versez une cuillère de pâte dans une poêle à blinis légèrement huilée et faire cuire 2 minutes de chaque côté.
Mélangez le fromage blanc avec le jus de citron et l'aneth.
Sur chaque blinis cuit, étalez une cuillère de sauce à l'aneth et disposez dessus le saumon fumé.

Réalisés à base de farine de blé noir donc sans gluten ces blinis sont plus digestes et servis avec une salade verte, c'est un plat complet à l'apport calorique faible.
Pour les fauchés le saumon peut être remplacé par du thon émietté dans la sauce au fromage blanc/citron.

vendredi 10 mars 2017

Dark side of the book

En littérature comme en musique, j'ai des goûts très éclectiques et des choix très aléatoires. Mais il y a un style que j'adore autant qu'il me fait frissonner: le roman noir !
Tout a commencé avec Jean-Christophe Grangé et "Le vol des cigognes", depuis je n'ai eu de cesse d'alterner mes lectures et de régulièrement revenir à cet auteur à la maitrise du suspense indiscutable et qui sait comme personne raconter les pires histoires possibles. J'ai ainsi lu tous les Grangé dont le summum de l'art est représenté, selon moi, par "La ligne noire" et "Le serment des limbes" les 2 premiers romans de la trilogie du Mal qui m'ont vraiment fait flipper ... au point de ne pas lire quand j'étais seule ou après la tombée de la nuit (si, si !).

Après avoir emmené son lecteur en Malaisie, en Turquie, en Suisse, au Guatemala et dans de nombreux pays, l'écrivain nous emmène cette fois en Afrique, précisément au Congo sur les traces de l'Homme-Clou, tueur qui suit les rituels de magie yombé... A travers les deux livres (1500 pages quand même !), le clan Morvan constitué de haine et de secrets se retrouve plongé dans son propre passé sur fond de Françafrique et de trafic minier. Comme dans les précédents romans, on retrouve la présence du Diable et de démons (au sens propre comme au figuré), beaucoup de liens avec la religion, des personnages torturés, un flic sans peur qui traque sans relâche un tueur et qui traverse l'Enfer pour finalement l'affronter.

Je me demande toujours comment un homme peut avoir de telles histoires en tête, un tel goût pour l'horreur, pour la description des scènes les plus gores sans négliger aucun détail. Pourtant ces deux romans m'ont fait moins flipper que d'autres, s'habitue-t-on au thriller et au récit dark ?

Je ne peux que vous encourager à lire Grangé, en commençant par "Le vol des cigognes" mais si vraiment ces romans vous font trop peur, vous pouvez vous rabattre sur la trilogie "Level 26" d'Anthony E. Zuiker, qui promet aussi quelques moments de frousse mais sans l'aspect gore.

dimanche 5 mars 2017

LA nouvelle boutique pour hommes

Pour l'anniversaire de son homme, la fête des pères, remercier un ami ou simplement choyer un être cher, il arrive que nous soyons en quête d'un beau cadeau à offrir à un homme. Malheureusement en dehors du parfum, d'une bonne bouteille de vin ou d'une paire de chaussettes, on est souvent à court d'idées !
Rassurez-vous cela est terminé: "Heureux comme un prince" a ouvert cette semaine ;-)

Dans cette belle boutique de 110 m2 située rue de la Charité, un large choix de cadeaux nous attend: des produits de soin, de la papeterie, de la maroquinerie, des bijoux, des accessoires high-tech, des bougies, de la vaisselle, des foulards, bref, il y en pour tous les budgets et pour tous les hommes, peu importe l'âge ou le style.
On remarque aussi le bel effort pour proposer des marques originales, ainsi que des articles lyonnais ou bien "Made in France".

En attendant de faire un saut dans la belle boutique de Florent, vous pouvez déjà repérer vos prochains cadeaux sur le site Heureux comme un prince.

Heureux comme un prince, 41 rue de la Charité, 69002 Lyon

dimanche 26 février 2017

Pourquoi s'inventer des excuses pour décliner une invitation ?

Je suis tombée sur une infographie plutôt drôle (mais intéressée) du service de livraison de repas Deliveroo!
Les faux plans pour décliner ou annuler une invitation sont nombreux quitte à mentir. Étrangement dire qu'on préfère passer une soirée au calme chez soi n'est pas une option...

Je ne connais pas les sources ni l'échantillonnage de cette étude mais peut-être est-il temps:
1/ d'arrêter de se justifier
2/ d'arrêter de demander aux autres de se justifier

dimanche 19 février 2017

Le moelleux aux marrons de mes 15 ans

Cette semaine, pour fêter mes 15 ans dans ma boîte, j'ai préparé un bon gâteau pour mes collègues. Pour varier les plaisirs, j'ai préparé un moelleux aux marrons qui a eu du succès ! Je partage donc avec vous la recette...


ingrédients
Préparation 15 min - Cuisson 20 min
500g de crème de marrons
3 œufs
60g de beurre demi-sel
1 cuillère à soupe de rhum
1 barre de chocolat pâtissier noir
1 pincée de sel

Préchauffer le four a 200° (therm. 6/7)
Faire fondre le beurre et le chocolat dans une casserole et mélanger.
Ajouter la crème de marrons, les jaunes d’œuf, le rhum et mélanger.
Monter les blancs en neige dans un saladier avec le sel puis les incorporer délicatement.
Verser le mélange dans un moule a baba ou moule a manqué beurré et fariné.
Faire cuire 20 min. Vérifier la cuisson avec une pointe de couteau, elle ne doit pas être complètement sèche.
Laisser refroidir avant de démouler et dégustez !
Pour ceux qui le souhaitent, il est possible d'atténuer le goût du marron en ajoutant un peu plus de chocolat. Une recette gourmande comme on les aime :-)

dimanche 5 février 2017

Têtes de Maures

Entre vendetta, paysages magnifiques et histoire d'amour passée, j'ai retrouvé le charme de la Corse, ses villages de montagne, ses plages somptueuses et son accueil "local".

En recevant le faire-part de décès d'une jeune femme qu'il a aimé le temps d'un été lointain, Melvin ne sait pas qu'il va répondre en fait à l'appel d' Élise qui lui a laissé comme indice 2 têtes de poupées maures dans une tour génoise pour enquêter sur sa disparition.
ès l'enterrement, les meurtres et vengeances s'enchainent et Melvin essaie d'y voir clair et de comprendre ce qui s'est passé, surveillé par la police mais aussi beaucoup d'autres personnes aux intentions troubles.

Chaque chapitre débute par un court article authentique du journal Corse matin relatant un règlement de comptes ou une mort violente. On découvre une page d'histoire de la Corse (1931, envoi par l’État français d'un corps expéditionnaire pour éliminer les bandits de l'île), des rivalités ancestrales et des pratiques mafieuses plus ou moins secrètes. On se laisse prendre par l'enquête informelle de Melvin et on ouvre de grands yeux devant la Corse d'hier et d'aujourd'hui.

dimanche 29 janvier 2017

La la land

Encouragée par le commentaire d'un copain sur Facebook, je suis allée voir ce film récemment primé sans en avoir rien lu, vierge de toute idée préalable.

Tout d'abord je ne dirais pas de ce film qu'il s'agit d'une comédie musicale. Ok, j'entends d’ici des spectateurs s'indigner, je m'explique ! Après une 1ère scène détonante, oui, ça chante, ça danse mais il y a surtout beaucoup de musique et une histoire dans ce film. L'histoire de la rencontre de Mia qui court les castings et de Sébastian musicien désireux d'ouvrir son club de jazz. C'est à Los Angeles que les deux personnages courent après leurs rêves et dansent également, notamment dans un numéro de claquettes en plein air très réussi de Mia et Sébastian (pour peu qu'on apprécie la danse) qu'on voit sur l'affiche du film. Mia danse aussi lorsque Sébastian joue dans un club, ils dansent encore dans la station du funiculaire, Sebastian chante et danse sur un ponton (je fredonne encore "City of stars"...) et d'autres fois encore. Pour être honnête je dois aussi citer une scène de danse loufoque et un brin ridicule dans l'observatoire astronomique surplombant la ville.

Évidemment, on entend beaucoup de jazz dans ce film mais pas que, je pense à la surprise d'entendre une chanson de A-Ha dans une scène qui ressemble à s'y méprendre à une photo de Slim Aarons.

Le film débute de manière joyeuse, drôle, exaltée mais s’achèvera sur une note plus mélancolique, sans que cela soit vraiment utile à mes yeux.
Ryan Gosling (est si séduisant) et Emma Stone donnent une image de couple crédible et sincère dont on observe l'évolution personnelle et professionnelle pendant 4 saisons. L'esthétique du film m'a plu, que ce soit la couleur des robes de Mia, la chaleur des images de LA ou le ciel souvent rosé d'une époque qu'on ne sait dater.
J'ai passé un bon moment devant ce film, toutefois, à défaut d'aimer les comédies musicales il faut au moins aimer les romances car c'est bien cela que Damien Chazelle a réalisé.

dimanche 22 janvier 2017

Manucure et regard de velours: 3 nouveautés beauté

Un rapide passage chez Sephora et hop 3 nouveaux produits testés !

Pep-start de Clinique est un soin contour de l’œil hydratant qui procure un éclat instantané et ôte toute trace de fatigue de votre regard. Le tube comporte un embout rond pour une application facile du soin tout en massant le contour de l’œil pour réduire les poches et lisser cette zone fragile Ce soin peut s'utiliser plusieurs fois dans la journée et partout puisque l'embout nous évite une application au doigt.
(Clinique Pep-Start 25€ les 15 ml)

Liquid Palisade de la marque Kiesque: un pinceau qui dépose une bande de protection autour de l'ongle afin de protéger les cuticules de toute bavure lors de l'application de son vernis. Clairement une nouveauté qui m'intéresse moi qui suis spécialiste des bavures de vernis ...
Malgré le prix élevé pour un tout petit flacon (2,4ml), j'ai testé lors d'une manucure: application facile de la bande de protection, on pose son vernis et on retire le produit tout de suite avec une pince à épiler ou un bâtonnet de buis sans attendre que le vernis sèche. Étonnamment le produit est liquide à l'application mais devient caoutchouteux au moment du retrait, même un peu élastique.
Bon, il faut plusieurs tentatives pour ne pas faire une trop large bande qui laissera trop d'espace entre le vernis et votre cuticule mais aussi pour maitriser le retrait.
Vu le prix, je me demande si un stylo dissolvant ne serait pas un bien meilleur rapport qualité/prix ...
(Liquid Palisade, Kiesque 11,95€)

Bain soin ongles et cuticules: après le dissolvant express bien connu, voici une bonne reprise du concept 'pot rond et mousse' avec cette fois un soin qui nourrit, renforce et protège nos ongles et cuticules grâce à l'huile de camélia. On plonge les doigts un à un dans le pot, on masse brièvement chaque extrémité  pour faire pénétrer l'huile et le résultat est déjà visible et durable.
Je recommande ce produit avant toute manucure pour de belles mains.
Attention, en ce moment le produit soldé à -75%, seulement 2€ le pot, n'hésitez pas !
(Bain soin ongles & cuticules, Sephora, 8,95€ les 40 ml)

dimanche 15 janvier 2017

Où faire une pause à Lyon, en presqu'ile ?

A force d'arpenter ma ville en tous sens, j'ai un sacré carnet d'adresses de bars, restaurants et autres bonnes adresses. Pour faire une pause sucrée ou salée en journée, de nombreuses petites adresses méritent toute notre attention !

Les cafetiers - 36 rue Ferrandière, 69002.
On pénètre dans une salle toute en longueur (qui se termine sur un patio chauffé) pour déguster une pâtisserie avec une spécialité à base de café moulu sous vos yeux (espresso, macchiato, latte, mocha ...). Ou bien pour une pause salée à choisir entre une salade du jour et plusieurs demi-sandwichs au pain de campagne -miam celui à l'avocat-, qu'on peut accompagner d'une part de cheesecake au citron ou à la citrouille en sirotant un jus de fruits de bio venu de la Drôme voisine.
Formule à 10€: 1 demi-sandwich à l'avocat + cheesecake + jus bio à 10€)

Athina - Athina, 3 rue romarin, 69001.
Pour varier les plaisirs, faites un détour chez Athina pour apprécier, dans un décor coloré, de délicieux souvlaki (brochettes de viande) ou sandwichs grecs. Ces derniers dans un pain pita sont garnis d'ingrédients frais et savoureux, qu'on accompagne d'une petite salade en verrine (lentilles/feta) et d'une citronnade maison ... non seulement on voyage mais on est reçu avec douceur et attention malgré le monde !
Chez Athina on brunch le dimanche mais on se régale aussi pour l'apéro: beignets de courgettes, caviar d'aubergines, tzatziki: à quoi bon résister ?
Formules entre 9,50€ et 12€

Jeannine et Suzanne - 34 rue de la Charité, 69002.
Dans un écrin de vieilles pierres, ce "café gourmet" au look cosy appel à la détente et incite à prendre son temps, confortablement installés devant une tasse de thé Harney & Sons
La grande verrière qui sépare la salle de la cuisine permet d'observer la préparation des douceurs salées ou sucrées à l'apparence ultra-léchée et aux noms désuets (Honoré, Antoinette, ..).
Je me suis régalée d'un taboulé savoureux et d'un gâteau gourmand mais léger avec une citronnade maison au doux parfum de fleur d'oranger.
Une 2ème salle permet de s'y retrouver à plusieurs dans de beaux fauteuils en cuir ou en rotin avec peaux de mouton .. de quoi avoir envie de faire durer sa pause !
Formule à 13€: tarte salée ou salade + tarte sucrée ou gâteau + boisson

Polo Club - 9 rue des Quatre chapeaux, 69002
Derrière l'épais rideau, on pénètre dans un salon de thé à l'ambiance 'So Britsih' et à la vaisselle ancienne et dépareillée.
Qu'on veuille un plat du jour avec une bière, un sandwich-club (je l'adore !) avec un Perrier ou encore des scones avec un thé ou une part de tarte ou de cake on trouvera son bonheur ... si on trouve une place pour s'installer tant c'est une valeur sûre.

Slake - 9 rue de l'ancienne préfecture, 69002.
Dans une rue un peu délaissée, voici un endroit chaleureux où on mange sur le pouce de bons produits salés mais où on goûte très bien également ! On choisit une quiche, un sandwich, une soupe ou une salade composée avec une bonne pâtisserie, une boisson froide ou chaude et on profite du moment présent seul ou accompagné. Attention, l'adresse est prisée ...
Formule à 11€: salade de pâtes, butternut, tomates marinées, olives noires + boisson gazeuse naturelle menthe et citron + financier aux pralines roses + café

Miga - 5 rue Pizay, 69001.
Encore un cadre joli et de vieilles pierres mais chez Miga on mange de drôles de petits sandwichs (la liste est longue) avec une salade et une boisson maison. Il y a des Miga salés pour déjeuner mais aussi des Miga sucrés, de la pâtisserie et des boissons chaudes pour faire un break dans la journée.
En bonus, une console de jeux vidéos se cache sous l'escalier pour un moment régressif...
Pour 11,50€: 2 Miga, 1 salade, 1 citronnade, 1 double cookie et un café