dimanche 23 avril 2017

Des nouveautés au rayon beauté

Ma VAP' Bien Aimée de Garancia (21€)
Une eau composée de 6 extraits de plantes aux différentes vertus qu'on vaporise sur le visage après son rituel beauté et maquillage et qui offre une protection anti-pollution et anti rayons lumineux des écrans (la fameuse lumière bleue qui ne veut pas du bien à notre peau !). D'un spray assez agréable elle fixe également le maquillage et matifie. Attention il faut bien secouer avant usage sinon gouttelettes blanches garanties. Sans alcool et composée de 98% d'ingrédients d'origine naturelle. Ça ne fait que conforter mon idée sur les produits Garancia dont je parlais déjà içi post.

Multi-active Nuit, Clarins (69€)
Utilisant déjà une crème de jour de cette marque depuis de nombreuses années (je lui fais quelques infidélités mais j'y reviens toujours ...) je me suis laissée tenter par cette crème de nuit qui s'intitule pourtant "crème premières rides revitalisante" ! Ben oui, à un moment donné il faut s'y résoudre ! Outre l'odeur que je trouve agréable, j'ai été bluffée par ce soin car j'ai senti très rapidement une profonde hydratation et une sensation de confort que j'avais perdu ces derniers mois. Une collègue a même remarqué plus d'éclat, ce n'est pas souvent ! Quant à savoir si elle prolonge la jeunesse de ma peau et atténue mes premières rides, seul le futur me le dira.

Lip Glow, Dior (34€)
Ce baume lèvres vanté par ma meilleure amie est surprenant.
Non seulement il hydrate et protège les lèvres, mais surtout il réveille votre carnation pour rosir vos lèvres et légèrement accentuer leur teinte. Ce n'est pas un rouge à lèvres mais un baume universel qui sublime la couleur de votre bouche pour un effet healthy et naturel, tout à fait de saison :-)

Baume lèvres solidaire et savon solidaire, L'Occitane en Provence (5 et 2€)
2 produits de commerce équitable dont 100% des bénéfices sont reversés à des actions soutenues de longue date par la marque.
Le savon au karité est un must que j'aime régulièrement acheter, car on a toujours besoin de savon et si ça peut servir à financer des projets de lutte contre la cécité au Burkina Faso, pourquoi s'en priver ?
Cette année le baume lèvres au karité et à la violette (5€) permet de soutenir des projets d'entreprenariat féminin, ce que fait déjà la marque depuis longtemps, toujours au Burkina Faso.

lundi 17 avril 2017

Chanson douce

"On lui a toujours dit que les enfants n'étaient qu'un bonheur éphémère, une vision furtive, une impatience. Une éternelle métamorphose."
Goncourt 2016, ce second roman de Leïla Slimane n'est pas à mettre entre les mains de parents stressés ou accablés de culpabilité en confiant leurs chérubins à des nounous ...

Dès la 1ère page le drame est installé. L'auteur remonte le fil de l'histoire de ce couple pour revivre l'arrivée des enfants, le besoin de la mère de reprendre une activité professionnelle, le choix de la nounou - si parfaite, si discrète, si efficace, si professionnelle - son rôle indispensable auprès de parents très pris par leur travail et heureux de ce soutien inconditionnel.

Le roman relate fidèlement la vie moderne, la quête d'organisation idéale pour permettre de travailler et de vivre dans de bonnes conditions, la routine du quotidien (métro, boulot, dodo) et les paradoxes que nous nous infligeons.
Le style sec et la narration précise impose rapidement un suspense qui va crescendo, jusqu'au point de rupture, lorsque la folie s'installe, l'impensable se dessine.

dimanche 2 avril 2017

La Sérénissime

Pleine d’à-priori, j'ai longtemps battu froid à Venise, ville de "kiss-kiss" par excellence, de clichés, de touristes asiatiques, de restos attrape-touristes bref, pas envie d'y aller. Mais j'ai écouté attentivement ceux qui y sont allés ces dernières années et comme il n'y a que les imbéciles qui ne changent pas d'avis, j'ai changé d'avis !!!

Me voilà partie pour un week-end prolongé sous un ciel bleu et ensoleillé à souhait.
Puisque Venise est une cité lacustre, depuis l'aéroport l'arrivée en Vaporetto sur le Grand Canal est le premier moment d’émerveillement dont il faut profiter. La balade permet d'observer tranquillement les palais de chaque côté du canal et bien sûr les 2 seuls ponts qui l'enjambent: le Rialto et l'Accademia.
Découvrir Venise c'est se balader le nez en l'air et les yeux grands ouverts, passer de place en place et se laisser porter par l'atmosphère particulière de la ville. Si la ville est un vrai labyrinthe, ce qui est assez étonnant c'est qu'on ne s'y perd pas ! Il arrive qu'on se retrouve dans une impasse ou au bord d'un canal sans pont mais c'est assez rare finalement. Il faut dire qu'en suivant le dédale des rues, on trouve régulièrement sur les murs des indications "Per Rialto", "Per San Marco", ce qui permet de savoir a peu près dans quelle direction on se dirige. En revanche trouver une adresse exacte est un peu plus compliqué, c'est à se demander comment les vénitiens s'y retrouvent :-)

En 3 jours nous avons vu (et revu) la place San Marco et sa surprenante basilique, la Fenice, la Punta della Dogana (malheureusement fermée car en préparation d'une nouvelle expo), le Ca'Rezzonico pour découvrir un palais vénitien de l'intérieur, le Pont des Soupirs, le marché du Rialto. Évidemment le Palais des Doges, la fondation Guggenheim, le musée de l'Academia et les îles nous tendaient les bras mais ce sera pour une prochaine fois !

Si le trajet en Vaporetto est cher (7,50€/personne/trajet), ça vaut le coup de le reprendre pour profiter du Grand Canal de bout en bout (1 heure), assis à l'avant du bateau si vous avez cette chance (peu de places). Nous avons aussi expérimenté, le traghetto, une gondole qui traverse le canal perpendiculairement d'une rive à l'autre quand on se trouve loin des ponts et dans laquelle on reste debout. C'est une courte expérience (une grosse poignée de secondes qui coûte 2€/personne) mais qui met à l'épreuve son sens de l'équilibre ...
Nous avons logé dans le quartier du Cannaregio, quartier authentique où réside encore des familles vénitiennes et assez calme. J'ai beaucoup apprécié le quartier du Dorsoduro qui concentre beaucoup de musées, de palais (notamment le Ca'Rezzonico) et la place Santa Margherita entourée de bars, restaurants et glaciers recommandés.
Malheureusement Venise perd environ 1000 habitants par an intra-muros ce qui pousse les commerces à fermer alors que la ville accueille 28 millions de touristes par an. Une fois la nuit tombée la ville se vide et il n'y a pas vraiment de vie nocturne. Il y a tout de même quelques bars où vous boirez un Spritz ou un Bellini pour prolonger un peu la soirée.
A l'inverse, les restaurants sont légions et proposent sensiblement les mêmes plats. Je vous conseille deux adresses particulièrement bonnes dans le quartier Cannaregio:

- La Bottega ai Promessi Sposi - Calle dell'Oca 4367 Cannaregio dans une petite rue sombre, ce restaurant propose une carte différente chaque jour avec des produits du marché bien préparés. Spaghetti all vongole (aux palourdes) ou seiche à la polenta vous régaleront.

- Osteria Paradiso Perdito - Fondementa della misericordia, 2540 Cannaregio d'apparence extérieure, le restaurant ressemble à une grande taverne bondée et il faudra faire preuve de patience pour obtenir une table tant l'adresse est prisée des vénitiens et ne se réserve pas le week-end. Nous avons savouré une entrée aux fruits de mer et des spaghetti maison préparées directement dans la meule de parmesan... un régal ! Bon vin de la maison et addition raisonnable.
Côté shopping, si vous n'êtes pas sensibles à la verrerie (Murano) ou à la dentelle (Burano), vous pourrez malgré tout vous offrir un sac ou une belle paire de gants en cuir de toutes les couleurs, à motifs ou bien à pois. La qualité des cuirs italiens n'est plus à prouver et les gantiers sont encore bel et bien présents à Venise.

A Venise il est plaisant de regarder les bateaux passer, de se promener à pieds dans une ville sans voiture, de regarder les livreurs manier leurs chariots dans les ruelles étroites, de profiter de la cuisine italienne ... après cette découverte le qualificatif de sérénissime donné à la ville devient une évidence.
Partir mi-mars était une bonne idée puisque la fréquentation était raisonnable, le temps agréable (chaud au soleil mais frais à l'ombre et le soir, gare à l'humidité omniprésente). Venise coûte un peu plus chère que d'autres villes italiennes, mais la magie opère !