dimanche 14 mai 2017

Black coffee

Sur la mythique route 66, un tueur sème les victimes d'un état à l'autre durant plusieurs décennies.
Par hasard, un français qui vient d'abandonner femme et enfants pendant leurs vacances rencontre un homme qui a beaucoup à lui apprendre sur cette histoire et qui le rend écrivain de son récit. Quelques années plus tard une française revient sur la route pour visiter tous les lieux des drames évoqués et retrouver son mari disparu, quitte à se mettre en grand danger.
Les chapitres sont cours et les points de vue se succèdent, tissant lentement mais surement la trame d'une histoire qui nous fait voyager à travers ces paysages légendaires aux ambiances caractéristiques.

Ancienne journaliste, Sophie Loubière sait embarquer le lecteur grâce à un style précis, des personnages attachants et des descriptions justes, sans excès et sans minimalisme.
J'ai beaucoup apprécié ce roman policier qui m'a été offert ... à tel point que je découvre avec joie qu'il existe une suite, je file l'acheter !

dimanche 7 mai 2017

C'est qui le patron ?

Je suis tombée par hasard sur un concept de "consom'acteurs" que j'ai très envie de partager avec vous ! Derrière le nom qui nous interpelle, C'est qui le patron ? est une marque équitable qui permet au consommateur de décider d'un certain nombre de critères d'un produit, jusqu'à son prix.

Pour le premier produit commercialisé il y a quelques mois, une brique de lait, les consommateurs se sont prononcés à travers un questionnaire sur leurs attentes: origine du lait (France), temps de pâturage des vaches (6 mois), alimentation des bêtes hors pâturage (sans OGM et avec Omega3), emballage, rémunération du producteur (convenable + possibilité de se faire remplacer), etc. Chaque élément choisi représente un coût qui sera finalement de 0,99€ pour une brique de lait d'un litre. Certes, un prix supérieur à d'autres (+ 20 ou 30 cents) mais qui reste correct pour un produit responsable qu'on peut acheter en grandes surfaces (Carrefour, Intermarché, Auchan entre autres) et surtout qui permettra à un producteur de se rémunérer.

Hé oui, on oublie souvent de le dire mais de nombreux producteurs vendent leur lait sans pouvoir sortir un salaire à la fin du mois, voire en perdant de l'argent. Qui accepterait une telle situation ? Si on peut mieux consommer en rémunérant justement les producteurs français, banco !
Grâce à cette initiative les producteurs de lait gagnent désormais 41 cts/litre contre 21 cts jusqu'alors. Forcément il reste une marge de progression mais il y a aussi des fabricants, des distributeurs et une société qui gère le projet, cherche les agriculteurs, les partenaires, négocie et promeut ce concept.

La brique de lait vient d'être rejointe en rayons par un jus de pommes et une pizza aux 3 fromages, puis bientôt par du beurre bio, de la compote de pommes et on l'espère, beaucoup d'autres produits.
Vous pouvez retrouver ces produits dans vos supermarchés, ou bien contribuer aux cahiers des charges en ligne sur le site : https://lamarqueduconsommateur.com/

PS: le lait vient de producteurs de l'Ain (#RhoneAlpespower #consommerlocal)

lundi 1 mai 2017

Le musée des Tissus et des Arts décoratifs

Voilà deux musées (oui, ce sont deux musées en un même lieu) que je n'avais jusqu'alors jamais visités et qui sont menacés de fermeture faute de financement.
En cette période propices aux activités extra-professionnelles, je prends le temps d'aller les visiter.

Au sein d'un ancien hôtel particulier lyonnais du XVIIIème siècle (l’hôtel particulier Villeroy) se cache la plus importante collection de textiles du monde, avec deux millions cinq cent mille œuvres (oui, oui !!) d'orient et d'occident.

Ce dont on ne se rend pas forcément compte car les pièces exposées sont beaucoup moins nombreuses, dans une relative pénombre qui d'ailleurs, nuit à la lecture des cartouches (uniquement en français, dommage compte-tenu du nombre de visiteurs étrangers qui s'y promènent).
Des chasubles en soie côtoient un projet de tenture à la gouache ou des tapisseries de laine et soie ainsi que des habits d'époque.

Au 1er étage ce sont des textiles modernes et des usages différents qui sont présentés (maille technique, composants de sous-vêtements, réalisation modernes intégrant des LED par exemple).
Si chaque œuvre (ou presque) présentée est accompagnée d'explications détaillées sur sa réalisation et son usage, j'ai globalement trouvé qu'il manque d'explications génériques, sur les différents styles, les différentes époques et méthodes de production, les matériaux employés. Je pense qu'une visite guidée aurait été bien plus intéressante.

Le musée des arts décoratifs, relativement méconnu est composé de meubles, sièges, pendules, tableaux, porcelaines, faïences, orfèvrerie, vases, instruments de musique, mis en scène dans des pièces reconstituées. Moins sensible à cette forme d'art, je l'ai traversé assez rapidement.

Certes, il y a selon moi des améliorations à apporter aux musées mais il n'en reste pas moins qu'il s'agit d'un précieux témoignage de notre patrimoine soyeux lyonnais, aux compétences techniques et artistiques indéniables.

Le musée des Tissus et des Arts décoratifs, 34 rue de la Charité, Lyon 2ème.
1 billet adulte pour les 2 musées: 10€ - www.mtmad.fr